Le jeudi 28 novembre, les élèves des classes de seconde 1, 3, 6 et 9 ont assisté au spectacle Metavers, présenté en salle polyvalente dans le cadre de l’enseignement des sciences numériques et technologie (SNT). Ce spectacle, porté par les compagnies Kaïros Théâtre et Engrenage Théâtre, interroge les dérives des réseaux sociaux, notamment le cyberharcèlement et la propagation des rumeurs.

L’histoire suit Maud et François, deux colocataires ayant organisé une fête. Après la soirée, Estelle, l’une des invitées, prend par inadvertance le téléphone d’un autre invité, semblable au sien. En discutant de cet échange de téléphone, Maud et François, qui veulent simplement retrouver Estelle, lancent sans le vouloir l’idée que celle-ci pourrait avoir disparu. La rumeur se propage rapidement sur les réseaux sociaux, et Maud et François se retrouvent pris dans un quiproquo, devenant victimes de cyberharcèlement, et incapables de stopper la diffusion de cette fausse information. Les deux comédien·nes sur scène reviennent sur la diffusion de cette rumeur, remontant le fil des messages échangés ce qui interroge le spectateur sur l’impact des réseaux sociaux.

Le spectacle aborde plusieurs thèmes majeurs. Il explore notamment la rapidité de la circulation des informations, en montrant comment une simple rumeur peut se propager à une vitesse fulgurante et engendrer des conséquences dramatiques. L’intrigue met en lumière la désinformation qui, alimentée par des interprétations erronées, peut facilement dégénérer en cyberharcèlement. La responsabilité individuelle sur les réseaux sociaux est également un sujet central, incitant les élèves à réfléchir à la manière dont chaque individu peut être complice, volontairement ou non, de la propagation de rumeurs et de comportements nuisibles.

En fin de représentation, un bord de scène a permis aux élèves de débattre avec les comédien·nes et de s’interroger sur leurs propres comportements sur les réseaux sociaux. La pièce invite chacun·e à prendre conscience des risques liés à la désinformation et au cyberharcèlement, et à réfléchir sur la manière dont les actions en ligne peuvent avoir des conséquences bien réelles.

Voici l’entretien mené avec les comédien·nes Maud et François :

Jasmine Trilland